L'Ancrage
J’expérimente ce
sujet depuis un moment déjà et notamment au travers du travail au sol avec les
chevaux. Depuis des années sans le savoir, le manque d’ancrage m’a fait défaut
dans bien des situations !
Je tenais à vous partager
mes expériences et ce que j’ai appris dans différents domaines, que ce soit de
la vie de tous les jours, personnellement, avec les chevaux, dans les thérapies
holistiques.
C’est bien en
faisant l’expérience du non-ancrage que l’on apprend à mobiliser les ressources
nécessaires pour y arriver et que l’on apprend à se connaître au travers des
ressentis mentaux et physiques que cela implique. C’est en visitant les
extrêmes que l’on peut trouver le juste milieu.
Coach et enseignante équestre, je
suis témointe de l’impact et de la forme que peut prendre l’ancrage ou son
manque. Une séance d’équitation qui commence par un retour à soi et un
enracinement garantie une base saine de travail, j’aimerai même mieux dire une
base saine de relation, à soi, avec son cheval, entre élève –enseignant… Je
vous explique pourquoi ;)
« L’ancrage, qu’est-ce que c’est ?
Ne vous êtes-vous jamais senti « à côté de vos pompes », « perdu dans vos
pensées » « pas dedans » « dans la lune »
« étourdi et oublier la moitié » « la tête
ailleurs »…Tout gérer et en
même temps rien à la fois. Pris par le tourbillon de la vie. Voilà ce qu’est
perdre l’ancrage.
Est-ce normal ? Oui vous diront certains, cela nous
arrive à tous à un moment donné mais tout dépend de ce que vous ressentez au
fond de vous, de votre vécu et de là ou vous en êtes. Certain vivent une vie
sans trop de complications, dans la fluidité, pendant que d’autres se heurtent
sans arrêt…Certains sont naturellement ancré et d’autres plus difficilement.
Pour vous représenter
l’ancrage, prenons l’image d’un bateau
qui a jeté l’ancre. Son ancre lui sert de point fixe pour ne pas dériver…
Ou l’image de l’arbre
et de ses racines solides et profondes qui se nourrit de l’énergie de la terre
pour se développer. Une plante sans son système racinaire ne peut se
développer. Il en est de même avec nous et comme tout être vivant.
Dans la spiritualité, être ancré ou enraciné, c’est être relié
à la terre. C’est notre connexion profonde à la terre, à nos besoins physiques
et matériels. C’est aussi sortir de ses pensées et prendre conscience de son
corps dans son intégralité, de ses sensations et de ce qu’il exprime (douleurs,
blocages, maladies et bien-être aussi). Cela fait apparaître la notion d’acceptation de soi-même puisque
l’ancrage c’est habiter pleinement son corps et l’accepter tel qu’il est et en
prendre soin.
Il n’y a rien à jeter chez qui que ce
soit –tout est bon dans le cochon XD. C’est grâce à ce corps
que nous percevons le monde qui nous entoure, que nous communiquons et vivons des expériences.
Sortir de son mental…
Exercice difficile, je le vis au quotidien ! Surtout lorsque
l’on n’a jamais cherché à lâcher nos pensées, aspiré dans une vie agitée où
ressasser/anticiper est devenu une habitude
Quitter sa tête pour s’installer dans son corps, dans la
matière. C’est sortir des rêves éveillés, des pensées, de l’imaginaire, du
spirituel pour venir dans le concret, le terrestre, le réel et la matière.
Etre constamment dans ses pensées (ruminer) fragilise
l’ancrage, et un cercle vicieux s’installe, si l’ancrage est fragilisé on est
plus facilement dans ses pensées et ainsi de suite…
Même ceux qui veulent évoluer spirituellement ont besoin
d’être ancré. A trop être dans le
spirituel, on va s’envoler comme un ballon d’hélium…Or d’un point de vue spirituel
justement, notre âme a fait le choix de venir s’ancrer dans la matière pour
venir vivre des choses à travers notre corps, pour faire des expériences
physiques même si c’est parfois difficile. L’ancrage réconcilie le spiritual et le materiel.
Etre ici et maintenant…
C’est donc être entièrement à ce que l’on fait. Par exemple,
je prépare à manger, si je coupe une endive, je coupe mon endive et rien
d’autre en même, ni même mélanger ce qui chauffe dans la casserole ni même
penser au rendez-vous de demain …Au risque de me couper un doigt. Je suis
devenue une pro pour penser à
10 000 choses en même temps ^^.
Cette présence permet
d’autant plus de vivre notre vie de façon bien remplie sans passer à côté.
Vivre dans la matière au travers d’expériences pour gagner en sens, en
évolution, tirer des leçons et grandir.
Dans la
culture hindouiste, l’ancrage fait référence au chakra racine, le premier des 7 chakras de notre
corps. Il est situé au niveau du périnée et est représenté par la couleur rouge. Il inclut toute la partie allant du
périnée jusqu’aux pieds. Il symbolise la connexion à la terre, aux racines, à
la mère, à la nourriture. Il représente le monde matériel, la sécurité, la
confiance et l’argent.
Les chakras sont des
centres d’énergie du corps qui sont liés à nos organes, nos fonctions vitales,
nos sens, mais aussi aux corps subtils et à une signification générale et une
couleur. Cela veut dire qu’un déséquilibre ou un symptôme dans notre corps
serait lié à un déséquilibre énergétique dans le chakra lié. Le chakra racine est
relié à tous les autres jusqu’à la tête au niveau du chakra coronal, ce qui
nous permet d’être relié à la terre et à l’éther. Etre entre terre et ciel…
« A
Quoi ça sert ?
Pourquoi s’ancrer ?
Un arbre enraciné profondément sera plus solide face aux
intempéries…. Et même pour nous, nous gagnons en solidité pour avancer dans la
vie et même éviter quelques accidents ?
Je vous donne mon exemple, j’ai eu des accidents à
répétition, toujours le même scénario, sans comprendre pourquoi. Je me suis
heurtée sans arrêt, et le sens des mots est important car je n’ai pas pris ce
temps d’arrêt juste après. Cet arrêt qui sert à accueillir les sensations et à
apprendre…jusqu’au jour où j’ai mis le doigt dessus. L’instant juste avant
impact, je suis dans la lune! A ce moment-là, je comprends pourquoi certains
chevaux peuvent ne pas apprécier cette « déconnexion » et
m’éjectent ; je comprends pourquoi je passe à côté d’éléments
déterminants qui ne déclenchent pas mes
réflexes et c’est l’accident assuré en moto…
Ni dans le
passé, ni dans le futur mais bien présent.
Vivre
pleinement le moment présent :
ü
C’est arrêter de ressasser le passé avec les
remords, les regrets et les traumatismes qu’il l’accompagne.
ü
c’est arrêter de se projeter dans le futur qui
peut être source de peurs, d’angoisses face à l’inconnu et aux hypothétiques
évènements.
ü
Profiter du moment présent et tout ce qu’il
apporte (en information, émotions…)
ü
Accepter de vivre sur terre et de vivre des
expériences corporelles permet de donner du sens, apporte discernement, objectivité,
claire-voyance et élève notre niveau d’énergie et de conscience.
Cela vous permet de gagner en confort et
bien-être :
ü Balayer les pensées négatives
ü Se sentir en sécurité et en confiance
ü Sentir sa force intérieure
ü D’être moins angoissé et traverser les
zones de turbulences avec plus de
sérénité
ü D’être moins fatigué et d’avoir plus d’énergie
ü De régler certains problèmes de déréalisation
ou l’impression que l’on devient fou
ü De soulager tout un tas de problèmes tels que
migraines, stress, pensées suicidaires
ü D’être serein ici et maintenant, peu importe l’endroit
où on est
ü De se sentir à votre place
ü D’accomplir plus facilement ses projets, ses
rêves
ü Se sentir bien dans son corps et dans son identité
ü D’accepter la vie et de moins lui résister
L’enracinement énergétique nous aide à
vivre nos convictions, sans chercher ni à convaincre ni à les cacher, mais en
étant simplement sir de nous.
Plus nous sommes ancrés dans notre vie
quotidienne et plus notre spiritualité devient fluide, vivante et simple.
« Suis-je
ancré-e?
⁻
Le manque de ressenti justement, si vous avez du
mal à ressentir ou écouter vos
sensations
⁻
Des problèmes de circulation dans les jambes
⁻
Les pieds froids
⁻
De la fatigue chronique
⁻
Des pertes d’équilibre ou chute
⁻
Fragilité ou blessures aux jambes, chevilles, genoux
⁻
Vous êtes sujet aux migraines
⁻
Vous sursautez souvent
⁻
vous êtes souvent dans vos pensées
⁻
vous êtes dans la lune, vous vous sentez
« déconnecté »
⁻
vous êtes maladroit
⁻
vous ne savez jamais l’heure qu’il est ni quel
jour on est
⁻
vous avez tendance à délaisser le monde matériel
(argent, aliment…)
⁻
vous portez un intérêt majeur au monde spirituel
⁻
vous présentez un manque d’intérêt à la vie
⁻
Vous êtes plutôt du genre passif qu’actif
⁻
Vous êtes d’un tempérament anxieux, angoissé
⁻
Vous ne vous sentez jamais en sécurité
⁻
Vous avez du mal à dire “Non”
⁻
Vous ne vous faîtes pas confiance
⁻
Vous avez du mal à contrôler vos émotions
(bonnes ou mauvaises)
⁻
Vous avez des problèmes avec l’argent
⁻
Vous n’arrivez pas à prendre vos responsabilités, vous
attendez que les autres décident à votre place
⁻
Vous vous demandez souvent ce que vous faîtes là…
⁻
Vous avez du mal à vous faire respecter et à
vous respecter vous-même,
⁻
Vous avez toujours plein d’idées que vous n’arrivez
pas à réaliser,
Attention, cette liste est exhaustive et si vous faites ces
observations, prenez-les comme telles, cela ne veut pas dire que vous n’êtes
pas ancré. C’est un équilibre qui peut varier d’un jour à l’autre et en
fonction des évènements que vous rencontrez et des états physiques, émotionnels
et mentaux par lesquels vous passez. C’est
le cumul de « symptômes » qui doit vous alerter.
Test
d’équilibre : Debout les pieds posés au sol, prêtez attention à votre
équilibre. Vous pouvez fermer les yeux. Si vous basculer légèrement, ou que
vous vous sentez aspiré, c’est que vous n’êtes pas bien ancré. A noter, si vous
êtes attiré vers l’arrière, vos pensées sont tournées vers le passé ; vers
l’avant, sous êtes projeter dans votre futur. L’équilibre est dans l’instant
présent.
« Quels
bénéfices pouvons-nous en tirer pour nos chevaux ?
Le cheval est un Etre
profondément ancré. Il est une véritable « prise de terre ». Il vit
dans l’instant présent sans regret, sans désir. Il n’a pas la capacité à
élaborer le futur.
S’il
pleut … il pleut ! S’il y a des mouches… il y a des mouches.
La terre, également émettrice de
vibrations contribue à des échanges énergétiques avec le
vivant, au même titre que les animaux, les végétaux, les minéraux, le système
astral ….
Les danses africaines
ont pour but d’aller capter cette énergie terrestre afin de connecter le
corps à la terre-mère et d’en tirer ses bienfaits. Un cheval à la locomotion
dynamique va chercher son impulsion à chaque posé du postérieur.
En prenant conscience
de notre ancrage, nous ressentons réellement l’énergie nous parcourir pour
aller alimenter chaque muscle, chaque partie de notre corps, chaque
organe, puis s’enraciner dans le sol. N’oublions pas que nous sommes parcourus
par un réseau de méridiens (ceux-là même travaillés en shiatsu) …
L’ancrage énergétique
nous incarne dans notre corps physique. Il nous permet d’avoir accès à une
force plus subtile et surtout mieux entendue par les chevaux que la simple
force musculaire dictée par le mental.
« Avoir la tête dans les étoiles »
illustre notre énergie qui « flotte »
au-dessus de la terre et alimente en excès notre mental. Nous nous perdons
alors dans nos pensées, dans nos rêves, et pire, pour un cavalier, dans nos
peurs, dans nos frustrations, dans des anticipations de scénarios catastrophes.
Ø La CONNEXION
Depuis le début, nous
parlons de connexion avec nous même, avec la Terre, que les chevaux sont des
prises naturelles…
Parlons-en de cette
connexion…En équitation éthologique, les
bases de travail reposent sur la confiance et le respect mutuel dans la
relation qui apporte cette connexion. Je l’ai spécifié plus haut, l’ancrage est
source de sécurité et de confiance. AH ! N’est-il pas intéressant pour nos
chevaux de rayonner sécurité et confiance à leurs yeux.
Le cheval, animal de
proie emprunt à fuir instinctivement poussé par sa peur
hippophagique !!! Et pour nous
(notre sécurité) n’est-il pas intéressant d’avoir un cheval sécurisant et
confiant, d’éviter de lui donner de
bonnes raisons de rompre la connexion à tout moment par manque de confiance ou
d’ancrage de notre part…L’ancrage c’est être à l’écoute de soi, de nos besoins
physiques, matériels et mentaux pour maintenir l’équilibre, s’ancrer et se
connecter à notre cheval c’est être aussi à l’écoute de ses besoins de cheval,
de son rythme de vie, d’apprentissage. Dès lors que l’on connaît ses besoins,
on peut les comprendre. Dès lors que l’on comprend ses besoins, on sait comment
agir ou ne pas agir.
A cheval, un des
exercices en équitation centrée consiste à imaginer que nos pieds touchent le
sol ou bien à imaginer que des racines sortent de nos pieds. Il se
pratique aussi bien au sol. Il s’agit d’un exercice commun au yoga, à la
méditation, aux arts martiaux… à toute pratique énergétique.
Des images mentales
parlantes. Si je « descend dans mon cheval, que mon ancrage est profond,
je gagne en équilibre et en stabilité. Cela devient aussi plus agréable pour le
cheval d’avoir un cavalier stable qu’un poids qui ballote.
Une fois ancré, notre centre de gravité descend
pour venir se centrer sur un point nommé le hara (ou tandiem) le chakra sacré, qui
selon les arts martiaux représente le centre de l’énergie vitale. A partir de
ce centre, nous pouvons demander la direction, les transitions
descendantes et montantes à notre cheval … Il s’agit là d’une force plus
subtile mais également bien mieux entendue par nos chevaux que les aides
classiques.
Le chakra racine et
sacré sont étroitement liés, l’ancrage et le centrage interdépendants.
Il est également
intéressant dans notre équitation d’associer l’ancrage à la décontraction
du bassin. Le muscle psoas majeur est un muscle crucial qui stabilise le corps.
Il est appelé le muscle de l’âme.
Très
« curieusement », le Hara (situé à 3 doigts sous le nombril) est
au centre de ce muscle…
Le muscle de l’âme a
un impact primordial sur le haut du corps, sur le bassin et les jambes
puisqu’il est attaché à toutes ces parties du corps. Stressé, ce muscle se
contracte et rigidifie tout le bas du corps et une partie du dos.
Tendus, stressés, nous
rigidifions automatiquement notre ventre et donc notre dos. Nous « rentrons »
notre nombril, ce qui nous fait avancer les épaules, reculer les fesses et
perdre la stabilité des blocs « tête/corps/jambe ». Nous
perdons en stabilité en perdant la « maîtrise » de notre
centre. Le muscle de l’âme est le miroir de la peur et de l’anxiété.
Ancré, notre
centre de gravité descend sur le hara. Cela facile la stabilité à cheval. Tel
un Lego, nous pouvons encadrer notre cheval de nos jambes, mais également
de notre bassin. Place à l’harmonie!!
Il est primordial pour un cavalier en recherche d’une équitation
subtile de prendre conscience de ce qui se passe dans son corps. Ce travail sur
nous-mêmes permet de nous rapprocher du mode de fonctionnement naturel de nos chevaux.
C’est une des clés menant à l’harmonie physique et émotionnelle du cheval et de
son cavalier.
Prendre conscience de la qualité de son ancrage va apporter de la
sérénité et de la confiance. En étant stable et équilibré vous aurez une
communication plus claire et plus fine, nettoyée des gestes parasites et
incompréhensibles pour cheval. Rappelez-vous qu’avec le cheval, nous entretenons une
relation sensuelle (avec les sens) et qu’il excelle dans l’art du langage
corporel. Vous pouvez vous mentir à vous-même,
mais certainement pas à eux ! Rien que pour ça, votre cheval vous en sera
reconnaissant. En prenant soin de vous et de votre corps, vous devenez
harmonieux.
« En pratique
Comment faire pour s’ancrer ? C’est de la mise en pratique
Commencez par déplacer votre conscience au niveau de vos
pieds quelques minutes par jour.
Ne sous estimez pas le pouvoir de l’intention. Emettez
l’intention de vous ancrer pour aujourd’hui.
Cela peut passer par quelques activités simples du quotidien
entre autre :
ü
Cuisiner et manger des légumes racines (qui ont
pris l’énergie de la terre)
ü
Décorer son intérieur
ü
Marcher pieds nus à la maison (en chaussettes
s’il fait froid) ou pieds nus dans la nature, sur l’herbe et appréciez les sensations
ü
Bichonnez vos pieds : soins, bain de pieds,
massage
ü Prendre soin du corps : massage, relaxation,
étirements, cuisine saine…
ü contact avec la nature : balade en forêt, à la
campagne, en montagne, jardinage, se baigner dans la mer, en rivière…
ü
Méditation de pleine conscience guidée pour
amener votre conscience dans votre corps, vos jambes et vos pieds et vos
racines avec modération pour ne pas fuir le monde physique
ü Jardiner et travailler la terre
ü Les activités sportives car elles font
travailler le corps, élément essentiel de l’ancrage : marche, course, danse,
yoga, Taï chi, Qi qong…
ü Porter la couleur rouge, liée au chakra racine. Si vous n’aimez pas le
rouge, c’est peut-être signe que vous avez mis de côté la connexion à ce
chakra.
Cela peut passer aussi
par le changement de mode de pensée ou de comportement :
ü
Etre dans le moment présent et à ce qu’on fait
en toute conscience
ü
S’accepter soi-même tel qu’on est car nous
sommes la meilleur version de nous-même et nous évoluons à chaque instant
ü
Accepter de vivre des expériences plaisantes ou
plus difficiles
ü S’affirmer pour ceux qui ont tendance à s’oublier eux-mêmes
et devenir trop gentils
ü Agir pour obtenir ce que l’on veut, et non attendre
ü Se mélanger aux autres En vous ouvrant aux autres, vous vous rendrez
compte que chacun a quelque chose de positif à vous apprendre. Cela va
améliorer votre ancrage.
ü Partager du temps avec sa
famille mais aussi avec les
anciens permet de renouer avec ses racines. Il est important de ne pas oublier
d’où l’on vient, notre origine et notre culture.
ü Se créer une stabilité autant à l’intérieur de soi qu’à l’extérieur.
Ces deux côtés interagissent l’un avec l’autre.
ü Nourrir les besoins qui font partie de la base
de la pyramide de Maslow participe à notre stabilité dans le monde physique.
Dans
l’idéal, l’ancrage est à travailler tous les jours, de préférence le matin afin
de bien commencer la journée. Je mets à disposition dans un autre article quelques exercices d’ancrage
qui me servent régulièrement.
Au début, pratiquer un exercice d’ancrage prend un peu de
temps. Il faut d’abord mémoriser l’exercice et souvent l’ancrage est très
faible, fragile. Il faut le répéter pour bien le renforcer comme tout
apprentissage. En pratiquant un exercice tous les jours, vous maîtriserez la
technique et il suffira juste de renforcer votre enracinement. Au bout d’une
semaine, s’ancrer ne prendra plus que quelques minutes.
Il peut être intéressant d’émettre une notation /10 de la qualité de votre ancrage (votre ressenti
0= pas ancré et 10= profondément ancré) avant et après un exercice d’ancrage
pour permettre de reconnaître le changement et accueillir les bienfaits.
« Pour conclure
L’art de trouver l’équilibre entre le monde physique
et le monde spirituel. Prenons l’image de l’arbre : il possède de très
bonnes racines stables, mais il est aussi orienté vers le ciel pour pouvoir
grandir et se déployer.
Pour nous, c’est exactement pareil.
N’oubliez pas d’être à votre écoute, toute votre force
et sérénité sont là.
L’ancrage
et le centrage sont en réalité interdépendants. Si nous sommes ancrés, nous
pouvons nous centrer…
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