Exercer sa respiration
Pour illustrer l'article sur l'Equitation et respiration, voici des
exercices pour vous guider dans l’expérimentation de votre respiration, ils
sont issus tantôt de la méthode Alexander, tantôt de l’équitation centrée, du
yoga, d’exercice de relaxation que l’on peut trouver sur YouTube…bref un
condenser de ce qui me parle, à vous de faire le tri.
Il s’agit de faire
l’expérience de sa respiration de manière systématique. Il s’agit de se
concentrer sur ses sensations, ses ressentis et d’observer ses réactions
physiologiques au mouvement d’expansion et de rétraction de la respiration
naturelle.
·
Assis dans
une position confortable, gardez le dos droit mais sans raideur, fermez les
yeux et prenez conscience de votre respiration naturelle
·
Placez les
mains sur les zones numérotées et observez ce qui se passe quand vous respirez
·
Zone 1 : côté de la paroi abdominale, doigt
vers le nombril
·
Zone 2 :
côtés de la cage thoracique, doigt entre aisselle et poitrine
·
Zone 3 :
plexus solaire face avant et arrière
·
Zone 4 :
milieu de la poitrine face antérieure et postérieure
·
Zone5 :
hara devant, et sacrum derrière
·
Zone 6 :
bas ventre
Questions : Est-ce que je ressens un mouvement dans cette région quand j’expire, j’inspire ?
Est-ce que je perçois une force qui repousse mes
muscles vers l’extérieur/qui les fait se rétracter vers l’intérieur ?
Quelle est l’amplitude du mouvement (de 1 à 3, 1 la
plus petite et 3 la plus grande amplitude) ?
Quelle est la direction du mouvement que je ressens
lorsque j’inspire et lorsque j’expire (dessiner une flèche pour indiquer
l’orientation) ?
Est-ce que
cette orientation me semble logique par rapport à ce que je sais de la
respiration ?
Est-ce que je ressens un blocage du mouvement
respiratoire dans certaines parties de mon corps ? Dans quelles
parties ? Selon moi, quelles sont les causes ?
Est-ce que je peux faire
l’expérience du mouvement d’expansion et de rétractation dans d’autres parties
de mon corps que celles qui figurent sur le dessin, comme par exemple les bras,
les jambes, les fessiers, la tête ? Si oui, lesquelles ?
Durée : 5
respirations par zones (inspiration+expiration)
Effets :
Observation essentielle au développement d’une connaissance expérientielle de
soi-même. A faire une fois par mois par exemple, pour observer les
modifications au fil de votre
entrainement. Excellent pour gagner en amplitude respiratoire et corriger de
mauvaises habitudes.
Allongez-vous.
Prenez le temps de vous installer : Le cou se relâche et les épaules s’ouvrent
Laisser le dos s’étaler, le sol vous porter
Libérez les hanches, enfoncez-vous dans le sol
Placez les mains sur le ventre : une sous le nombril, l’autre prêt des côtes
· Observez votre respiration naturelle sur 3 respirations
Observez ce qu’il se passe, quelle main se soulève
Ressentir l’espace qui s’ouvre en soi pour inspirer l’air et l’expulser
·
Conduisez
la respiration sur 3 respirations
A l’inspiration, profitez pour ressentir l’air qui
passe par les ailes
du nez/ les cloisons nasales/la gorge
Le diaphragme descend, les cotes s’écartent, le dos
s’élargit
Le nombril monte et pousse la main
Expirez tout l’air par le nez, les cotes s’abaissent
Contractez
les abdos pour écraser le nombril sur la colonne vertébrale
Videz
complètement l’air avant de le remplir de nouveau
·
Conduite
3/2 -6/2 sur 3 respirations
Le principe est d’inspirer sur 3 secondes et retenir
l’air 2 secondes
Expirer sur 6 secondes et rester à vide 2 secondes puis
recommencer
Remplissez et Videz complètement chaque mouvement. Ici
l’idée est de marquer un temps de suspension entre chaque mouvement de la
respiration.
Comment vous sentez-vous ?
Prenez un instant pour
accueillir les effets de cette respiration, les sensations…
Regardez ce qui a changé en vous.
Regardez ce qui a changé en vous.
Ce moment d’accueil est important et permet d’intégrer le
bénéfice de l’exercice. Savourez…
« RESPIRATION BASSE
Debout : Pieds écartés de la largeur du bassin
Chevilles et genoux légèrement fléchis
Aligner les blocs tête/cou/dos/bassin : Ouvrez les épaules et imaginez un grand sourire dans votre poitrine. Empilez les vertèbres les une au-dessus des autres du bassin jusqu’au sommet de la tête.
Posez la main sur le bas ventre
Aligner les blocs tête/cou/dos/bassin : Ouvrez les épaules et imaginez un grand sourire dans votre poitrine. Empilez les vertèbres les une au-dessus des autres du bassin jusqu’au sommet de la tête.
Posez la main sur le bas ventre
·
Observez
votre respiration naturelle : Observez
l’air qui rentre par les ailles du nez
Par les cloisons nasales, puis dans la gorge
Que font vos épaules ?
Que font vos cotes ? Votre Dos?
Que fait votre main ?
· Respiration basse : Conduisez consciemment votre diaphragme vers le bas
Par les cloisons nasales, puis dans la gorge
Que font vos épaules ?
Que font vos cotes ? Votre Dos?
Que fait votre main ?
· Respiration basse : Conduisez consciemment votre diaphragme vers le bas
Les
cotes s’écartent, le dos s’élargit
Vous devez sentir votre main sur le nombril qui se soulève
Imaginez que l’air descend dans le bassin
Et même qu’il descend plus loin dans vos jambes
Si vous sentez quelque chose qui descend plus bas que votre taille, on est d’accord que ce n’est pas l’air, mais cette sensation c’est bien le travail des muscles qui contribuent à l’abaissement du diaphragme.
Vous devez sentir votre main sur le nombril qui se soulève
Imaginez que l’air descend dans le bassin
Et même qu’il descend plus loin dans vos jambes
Si vous sentez quelque chose qui descend plus bas que votre taille, on est d’accord que ce n’est pas l’air, mais cette sensation c’est bien le travail des muscles qui contribuent à l’abaissement du diaphragme.
Faites-vous votre propre image. Visualisez.
Vous pouvez imaginer un tuyau type soufflet, imaginez
sa couleur, sa forme, sa consistance. Un soufflet qui passe au centre de votre corps, à la
place de la colonne vertébrale jusqu’à vos pieds. L’air descend dans ce tuyau.
Comme le soufflet vos articulations, chevilles, genoux,
bassin sont souples et amortissent tous les mouvements. L’air circule librement
dans ce soufflet, descend et remonte sans effort à l’intérieur de soi.
·
Au sol,
déplacez-vous en marchant avec votre soufflet, observez. Laissez travailler
le soufflet
·
A cheval :
Refaites cette même démarche d’abord à l’arrêt puis au pas…
« HISTOIRE DE TENSIONS
Contre expérience de la respiration basse : comme je l’ai abordé dans l’article de la respiration, nous avons tendance à respirer avec le haut du corps sous la pression des perturbations du quotidien.
·
Faites
la différence : respirez en
gonflant au maximum votre poitrine sur 3 respirations
Prenez un temps d’accueil pour observer vos sensations
Respirez dans le bas ventre comme vu ci-dessus sur 3 cycles
Observez de nouveau vos sensations…
Quelle situation est plus agréable ?
Prenez un temps d’accueil pour observer vos sensations
Respirez dans le bas ventre comme vu ci-dessus sur 3 cycles
Observez de nouveau vos sensations…
Quelle situation est plus agréable ?
·
Maintenant
respirez et bloquez la respiration pendant 3 à 5 secondes et observez
Avez-vous senti la tension qui se met dans votre corps ?
Sentez-vous combien il se détend quand vous respirez ?
Avez-vous senti la tension qui se met dans votre corps ?
Sentez-vous combien il se détend quand vous respirez ?
Les tensions que vous créez
en bloquant la respiration, votre cheval
les ressent et provoquent des inquiétudes chez lui.
« LE BALLON
Le but est de gonfler un ballon.
L’objectif est de conserver votre attention sur la respiration et votre conscience corporelle.
Se détacher du but et garder la conscience sur la manière dont vous allez le réaliser.
« LE BALLON
Le but est de gonfler un ballon.
L’objectif est de conserver votre attention sur la respiration et votre conscience corporelle.
Se détacher du but et garder la conscience sur la manière dont vous allez le réaliser.
·
A ne pas
faire : Se contracter, arrondir
le dos et tendre sa nuque pour souffler.
·
Gardez
conscience : de se détachez du but
De préserver la colonne d’air, votre soufflet
Relâcher la nuque
Faire travailler les muscles de l’expiration, contractez vos abdominaux et votre centre (périné) pour expulser l’air. Votre nombril doit s’écraser contre votre colonne.
De préserver la colonne d’air, votre soufflet
Relâcher la nuque
Faire travailler les muscles de l’expiration, contractez vos abdominaux et votre centre (périné) pour expulser l’air. Votre nombril doit s’écraser contre votre colonne.
« TAO RESPIRATOIRE
Debout : pieds écartés de la largeur du bassin
Chevilles et genoux légèrement fléchis
Alignez vos blocs
Alignez vos blocs
·
Lever
les bras à l’inspiration étirez le dos sans monter les épaules, sans
tension dans les bras mais comme vos mains étaient aspirées par le ciel
Visualisez la colonne d’air
Visualisez la colonne d’air
·
Relâchez
les bras à l’expiration, conservez le dos étiré
« TRAVAIL A PIEDS
« TRAVAIL A PIEDS
Réalisez un parcours simple
à pieds et de porter son attention sur
la respiration dans le mouvement.
L’objectif est la
coordination des mouvements, travailler son souffle, travailler le rythme et
l’accord des aides.
·
Principe :
Soyez dans votre axe et alignez vos
blocs
Jambes libres et bras ballants
Focus (regard) large
Respiration fluide, travaillez avec votre soufflet
Jambes libres et bras ballants
Focus (regard) large
Respiration fluide, travaillez avec votre soufflet
·
Réaliser
le parcours : mimez votre cheval
Au pas, faites une pause et observez
Idem au trot, gardez votre attention sur la façon dont vous respirez
Réaliser des transitions vers le pas moelleuses, jambes et dos souple
Repartir au trot en conservant l’équilibre
Galopez
Varier l’amplitude
Transitions galop/pas
Changement de pieds, galop à faux
Au pas, faites une pause et observez
Idem au trot, gardez votre attention sur la façon dont vous respirez
Réaliser des transitions vers le pas moelleuses, jambes et dos souple
Repartir au trot en conservant l’équilibre
Galopez
Varier l’amplitude
Transitions galop/pas
Changement de pieds, galop à faux
Exemples de parcours :
un cercle de 8 m, une (ou plusieurs) barre au sol, une mania ou ligne droite.
La plus connue des techniques respiratoires yogique, vise à purifier le corps. Elle procède par l’alternance du souffle qui passe d’une narine à l’autre dans un mouvement d’aller-retour rythmé et contrôlé.
· Assis, maintenez la colonne vertébrale droite, sans tension, muscles du visage et du cou relâchés
· Fermez les yeux et observez le passage de l’air dans vos narines quand vous respirez normalement
·
Placez le pouce droit sur la narine droite et pressez
légèrement pour empêcher l’air de passer ; allongez l’index et le majeur devant le front mais sans le toucher
·
Expirez
profondément par la narine gauche ; inspirez profondément ; ouvrez
généreusement la cage thoracique pour laisser entrer tout l’air qui vient
naturellement
·
Bouchez la
narine gauche avec l’auriculaire de la main droite ; dégagez la narine
droite et expirez à droite ; inspirez à droite
·
Bouchez la
narine droite puis expirez à gauche…
·
Poursuivre
l’alternance sur 12 respirations complètes
Veillez à ce que le temps
d’inspiration soit égal de chaque côté. Cherchez un mouvement lent, fluide et
sans à-coup
Effets :
Rafraichit, élimine les toxines grâce à une meilleure oxygénation du sang,
clarifie les idées, apaise.
« YOGA GRANDE RESPIRATION
· Allongez-vous sur le dos, bras en croix, plantes de pieds au sol, genoux fléchis ; prenez conscience du contact de votre corps sur le sol quelques seconde.
·
Amenez les
bras au-dessus de la tête en dessinant un grand arc de cercle au sol ; en
faisant ce mouvement, laissez vos poumons se remplir d’air, sans forcer.
·
Placez les
mains dos à dos et descendez les bras tendus entre les genoux en expirant
complètement
·
Lorsque
plus une goutte d’air ne sort, contractez le ventre pour expulser ce qui reste
·
Relâchez
tout ; laissez-vous tomber au sol dans la position de départ tandis que
l’air entre de nouveau librement dans vos poumons
·
Faites une
pause 2 à 3 secondes et recommencez
·
Durée :
répétez 5 fois
Effets :
Stimule le mouvement respiratoire en le conscientisant et en l’incarnant par
alternance d’ouverture et fermeture. Détend et prépare le corps à engranger les
bénéfices du travail.
« YOGA ASSOUPLIR ET RENFORCER LES MUSCLES DE LA RESPIRATION
Le chat
Permet une excellente
mobilisation de toute la colonne vertébrale, détend et met en état de plus
grande réceptivité avant de monter à cheval.
·
Mettez-vous à 4 pattes, mains écartées de la largeur
des épaules, genoux à la verticale des hanches
·
Expirez en
poussant sur vos mains et bombez le dos comme si vous vouliez repousser le
plafond avec la zone entre les omoplates
·
Dirigez le nez
vers le coccyx, expirez entièrement
·
Inspirez et
entamez le mouvement inverse en poussant le nombril vers le sol, montez le
coccyx vers le ciel, creusez le dos et rapprochez les omoplates, jusqu’à
renverser la tête comme pour toucher les fesses avec le sommet du crâne
Durée : répétez 10 fois, lentement
Portez attention sur chaque étape
Portez attention sur chaque étape
Effets :
Assouplit et détend, stimule les racines nerveuses et les chaines musculaires
associées, améliore l’amplitude respiratoire, reprendre contact avec soi
L’éveil
Libère la respiration
La tête reste au sol, le
cou allongé, menton contre gorge. A réaliser lentement de manière continue.
Anticipez chaque étape mentalement.
·
Phase1 : Allongez-vous sur le dos,
fléchissez le genou droit et l’attraper avec les 2 mains
Inspirez
en tractant le genou vers la poitrine, la pression des mains favorise
l’ouverture des poumons et l’entrée d’air.
Quand
vous avez fait le plein d’air, relâchez la jambe au sol en expirant lentement
Idem de l’autre côté
Idem de l’autre côté
·
Phase2 :
Amenez le genou comme en phase 1, cette fois-ci ne le lâchez pas pour expirer
Empêchez l’affaissement de la cage thoracique en la repoussant vers le haut comme si elle venait chevaucher le genou
Le ventre et les flancs vont alors se creuser comme s’ils étaient aspirés vers le haut
Maintenez ce creux par un effort musculaire jusqu’à la nouvelle inspiration qui devrait se produire dans le haut de la poitrine
Maintenez la pression sur le genou et actionnez vos muscles pour diriger l’inspiration le plus haut possible en direction des clavicules et de la gorge
Expirez en relâchant la jambe au sol et idem avec l’autre
Empêchez l’affaissement de la cage thoracique en la repoussant vers le haut comme si elle venait chevaucher le genou
Le ventre et les flancs vont alors se creuser comme s’ils étaient aspirés vers le haut
Maintenez ce creux par un effort musculaire jusqu’à la nouvelle inspiration qui devrait se produire dans le haut de la poitrine
Maintenez la pression sur le genou et actionnez vos muscles pour diriger l’inspiration le plus haut possible en direction des clavicules et de la gorge
Expirez en relâchant la jambe au sol et idem avec l’autre
·
Phase 3 :
Répétez les mouvements de la phase 2 sans l’aide des bras, par la seule force
des muscles abdominaux
L’effort pour contrer l’affaissement de la cage thoracique à l’expiration sera plus important
Continuez à tirer pendant l’inspiration qui suit, ouvrez la région claviculaire au maximum puis relâchez la jambe au sol
L’effort pour contrer l’affaissement de la cage thoracique à l’expiration sera plus important
Continuez à tirer pendant l’inspiration qui suit, ouvrez la région claviculaire au maximum puis relâchez la jambe au sol
Durée : 2 fois
de chaque côté en alternant droite/gauche. 4 fois la phase 2
Effets :
Bénéfice sur la digestion et l’élimination des gaz, stimule les centres
distributeurs d’énergie, renforce les muscles de la paroi abdominale
Extension scapulaire
Cet exercice travaille
surtout l’ouverture de la ceinture scapulaireExtension scapulaire
·
Allongez les bras, écartés de la largeur des épaules
·
Appuyez les
paumes de mains contre le mur, doigts vers le plafond, les poignet faisant
angle droit avec les avant-bras
·
Le pli du
coude demeure orienté vers le haut
·
Relevez la
tête et fixez le mur entre vos mains
·
Poussez
vigoureusement contre le mur et mobilisez la région entre les omoplates pour
descendre les aisselles au sol ; poussez aussi avec les jambes de sorte
que le derrière remonte vers le haut
Durée : maintenez
la poussée 30 secondes au début et au fur et à mesure augmentez
Effets :
Ouverture dorsale, plus grande mobilité respiratoire, extension des bras et des
épaules
Amplifie l’expansion du haut de la cage thoracique
·
Allongez-vous sur le dos, jambes allongées et tendues,
mains de chaque côté du corps, paumes vers le sol
·
Prenez
conscience de la respiration dans votre abdomen
·
Fléchissez
les coudes, appuyez-vous dessus pour déployer la gorge vers l’arrière
·
Basculez la
tête, posez le sommet du crâne et stabilisez la posture
·
Poussez la
pointe du menton vers l’avant
·
Repousser
le plafond avec le thorax
·
Respirez en
ouvrant la zone sous les clavicules
·
Pressez les
cuisses contre le sol avec les mains et les bras tendus
·
Laissez la
langue molle dans la bouche et relâchez toute contraction du visage
Durée :
Commencez par 30 secondes, puis
augmentez progressivement jusqu’à pouvoir tenir 5 min de manière confortable
Effets :
Stimule les glandes thyroïdes ainsi que les fonctions digestives, améliore le
volume respiratoire et l’ouverture thoracique.
Personnellement j’aime bien
travailler cet exercice sur le ballon de gym, plus dans la décontraction et
protège mes cervicales.
Proche de la méditation, la cohérence cardiaque correspond à un état particulier de la variabilité cardiaque ayant de nombreux effets positifs pour la santé et le bien-être. Pour entrer en cohérence cardiaque rien de plus simple : il suffit de respirer 6 fois (6 inspirations/expirations) par minute pendant 3 à 5 minutes.
- Comment
atteindre la fréquence 6 ?
Inspirez profondément par le
nez pendant 5 secondes en adoptant une respiration abdominale (c'est-à-dire en
laissant le ventre se gonfler). Si cela parait impossible au début, faites ce qui
est possible, c’est-à-dire une inspiration de 4 secondes, voir 3 pour
commencer. Puis augmentez au fur et à mesure de la pratique quand vous sentez
que cela devient plus accessible.
Soufflez profondément par la bouche pendant 5 secondes, toujours avec le ventre.
Recommencez cette alternance inspiration/expiration 18 à 30 fois (6 respirations par minute pendant 3 à 5 minutes).
Soufflez profondément par la bouche pendant 5 secondes, toujours avec le ventre.
Recommencez cette alternance inspiration/expiration 18 à 30 fois (6 respirations par minute pendant 3 à 5 minutes).
- Pour Compter
les secondes ou les respirations
Autre méthode : utiliser une minuterie ou une alarme électronique.
Réglez-la sur 5 minutes. Déclenchez-la et respirez lentement, amplement en
observant la respiration. Comptez les respirations jusqu’à ce que l’alarme
sonne. Vous aurez respiré en comptant votre respiration pendant 5 minutes. À
combien de respirations l’alarme a-t-elle sonné ? Les premières fois ce sera
40, 50 ou plus en général, c’est normal. Faites trois fois l'exercice par jour
jusqu’à obtenir systématiquement 30 respirations en cinq minutes. En quelques
semaines, vous n’aurez plus besoin de la minuterie ou de l’alarme.
Lorsqu’on compte, on mobilise une partie de son attention et de sa conscience sur le décompte et plus seulement sur la respiration et les sensations corporelles. Pour éviter ça, vous pouvez opter pour la méthode originale du Dr O'Hare : dessiner des vagues. Il vous faut une grande feuille de papier placée devant vous dans le sens de la largeur, un crayon et une minuterie de cuisine réglée sur cinq minutes. Placez votre crayon à gauche de la feuille. Déclenchez la minuterie pour cinq minutes. Imprimez à votre crayon la trace de votre respiration (cela revient à dessiner des vagues), synchronisez votre main et votre cage thoracique. Votre poitrine se soulève à l’inspiration, le crayon monte et dessine la partie ascendante de la vague, petit temps d’arrêt, imperceptible, la poitrine s’abaisse avec l’expiration que vous accompagnez doucement, le crayon descend sur le papier. Peu à peu, les vagues se forment et se succèdent au rythme de l’ondulation respiratoire. Lorsque vous dessinez votre respiration, il n’est pas nécessaire de regarder la feuille, vous pouvez fermer les yeux. Lorsque vous arriverez, plusieurs jours de suite, à obtenir environ 30 vagues (entre 28 et 32 vagues est acceptable) vous pouvez arrêter d’utiliser le dessin des vagues.
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